Le risque Zéro n’existe pas, ces deux exemples (parmi d’autres) montrent que de très belles sociétés internationales peuvent subir les coûts directs et indirects d’une attaque après l’acquisition (Marriott), ou après la cession (Saint Gobain). 

Les risques d’attaques ou de fuites de données pouvant intervenir après la signature du deal, c’est tout un ensemble de chaines de responsabilités pour les cédants et repreneurs qui peuvent être actionnées. Au vu des enjeux financiers considérables dans certaines opérations, les risques pour les dirigeants sont notamment d’être taxés de négligence dans les audits. 

Le château fort inviolable n’existant pas, il est intéressant de réfléchir en amont aux solutions possibles pour éviter certains écueils, et d’envisager les réactions possibles en cas d’incident majeur de cybersécurité, à commencer par regarder si la performance économique serait toujours possible…

Devant l’asymétrie des informations entre un cédant et un repreneur au sujet de l’entreprise cible, il importe pour le cédant de mener des audits affinés sur l’angle de la Cybersécurité afin de limiter par exemple les risques d’une attaque ou d’une fuite de données pouvant intervenir avant ou après la cession. 

Avant la cession, cela pourrait entraîner dans les négociations un risque de décote de la valeur de votre société, et après la cession, cela pourrait entrainer potentiellement votre responsabilité pour négligence ou pour avoir caché des informations sensibles.

Cette démarche permet d’évoquer avec un repreneur les sujets de fonds, et de valoriser des investissements menés positivement dans l’optique de la continuité d’activité de votre entreprise.